Cocoa Tea & Frankie Paul au Glazart
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Cocoa Tea & Frankie Paul au Glazart

Le Glazart accueillait ce mercredi 7 décembre 2011 l'évènement reggae de cette fin d'année, et il fallait en être !

Certes, ne nous mentons pas à nous-mêmes, l'attente fut longue. Très longue. Pour ne pas dire que les massives présents ont carrément galéré, n'ayant rien à se mettre sous la dent: le mince filet sonore en fond n'aura été d'aucune utilité.
Cependant, le public très détendu ne montrera aucun signe d'impatience ni d'énervement. ' Easy tek it easy ', comme le chantait si bien mon artiste préféré.

Au bout d'un moment, l'atmosphère commence tout de même à être pesante, et l'organisation a dû le ressentir: elle invite donc sur scène l'artiste Killa Carltoon, pas du tout prévu.
Ce dernier improvise donc un set avec les jamaïcains du Step by Step Band, déjà installés.

22h05. Les choristes sont en place et Frankie Paul est enfin annoncé.



Frankie 'Dancehall' Paul attaque directement: il entre sur 'Worries in the dance' , hit parmi les hits auquel même les plus jeunes d'entre vous n'auront pas pu échapper étant donné qu'il figure dans la playlist d'un jeu vidéo à succès.



Son 'Worries in the dance' est entrecoupé par une reprise de 'Have you ever' de Dennis Brown, et le public est déjà chaud bouillant.
Il joue immédiatement un autre de ses as : 'Pass the Kushumpeng' , repris en chœur par le public.





Celui qu'on surnomme le Stevie Wonder jamaïcain offrira une prestation énergique de près d'une heure bourrée de véritables classiques aux riddims reboostés par de très bons musiciens: de 'Stuck on you' sur le magnifique Love Bump à 'Tidal Wave' en passant par 'Fire deh a mus mus tail' sur le Gunman, sans oublier le Greetings riddim sur lequel il nous fait un medley de son propre titre, 'Aleesha' et de celui de Half Pint.



De plus, l'artiste nous rendait visite pile à la bonne période pour nous gratifier d'une de ses nombreuses 'chirstmas tunes', intitulée simplement 'Merry Christmas'.

Le Sleng Teng retentit ensuite inévitablement pour l'énorme 'Cassandra', suivi de 'Don't sniff cocaine' puis de 'Casanova'.
Frankie Paul achève son set par un de ses plus gros succès, 'Sarah'. Un sans-faute.





Le second artiste arrive très rapidement, et il s'agit - pas d'effet de surprise, c'était écrit dans le titre - de Cocoa Tea, qui fait une entrée calme et sereine en reprenant 'Rastaman Chant'.
La tempête s'installe ensuite très vite. Il entame son morceau avec ces quelques mots, 'The lord is my light and my salvation', mais n'a guère le temps d'aller plus loin: forward du public qui a reconnu le classique 'Bust outta hell', le pull up est immédiat.





Cocoa Tea balance ensuite l'énorme 'Me no like rikers island', qui appelle le même scénario !
Les big tunes s'enchaineront ainsi une heure durant pour le plus grand plaisir du public: 'She Loves me Now', 'Good Life', Hurry up and come', 'Tune In' ...
Le tout sera parsemé d'irrésistibles freestyles.



On se posera un peu sur 'Love me Truly', 'Wainting in vain' ou encore 'Israel's King' avant d'être emportés à nouveau par la fièvre d'un final explosif.
On ne change pas une équipe qui gagne, paraît-il, et ce 'Lost my Sonia' sur le Punaany riddim suivi du tubesque 'Too Young (18 and over)' sont définitivement des tickets gagnants.
Cocoa Tea nous quittera, comme souvent, juste après avoir débuté le couplet assassin de Buju Banton.





Minuit. Après avoir assisté à deux heures de show uniquement constitué de la matière la plus efficace qu'il soit - du bon gros classique - chacun pouvait rentrer chez lui satisfait de sa soirée: ce n'est pas tous les jours qu'on partage la compagnie de deux légendes.

Par Texte: Nounours; Photos: Jérôme Baudin
Commentaires (1)
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Par loreleven le 23/12/2011 à 18:43
c'est exactement çà! pull it up again!!!

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