La veille de la sortie de son premier album, Natty Jean jouait à guichet fermé avec Danakil au Confort Moderne de Poitiers. Accueilli par une salle plus que chaleureuse, les artistes ont déroulé et envoyé de bonnes vibes à un public conquis.
Le concert commence bien avec « I Believe », premier et sans doute meilleur titre de l'album Santa Yalla. On retiendra aussi l'excellent « Aida », sur lequel on se laisse facilement aller à danser. Artiste complet, Natty Jean navigue entre roots (« Santa Yalla ») et dancehall (« Jump Up ») avec aisance.
La complicité avec les musiciens de Danakil se ressent fortement et cela est plutôt bienvenue. Natty Jean est définitivement bien plus qu'un chauffeur de salle de luxe.
Quand Danakil au complet arrive, représenté par son charismatique chanteur Balik, la foule ne peut s’empêcher d'entrer en transe. Difficile de prendre des photos devant la scène dans ces conditions... Alors direction le balcon pour obtenir un meilleur point de vue.
Le talentueux Manjul, multi-instrumentiste, passe de la basse avec Natty Jean aux percussions avec Danakil. Et Titi le batteur se donne corps et âme derrière ses toms et ses symbales...
Balik était très en forme. Il vivait pleinement la musique et transmettait à merveille ses émotions à la foule sur des morceaux comme « Quitter Paname » ou « Free » en duo avec Natty Jean.
Après un très long rappel, Danakil revient pour jouer « Marley », chanson hommage devenu un classique, l'hymne de tous ceux qui n'ont pas eu la chance de connaître le Tuff Gong.
Après un ultime « Non rien de rien » qui achève de transporter la salle, Danakil s'éclipse, en remerciant son fidèle public.
chronique Reggae français 2
