Le mois dernier, les massives d’Outre-Manche ont pu profiter d’une très belle affiche à l’occasion du week-end de la Saint-Valentin. Le « Reggae Valentine Showcase » réunissait légendes du reggae et stars de la nouvelle génération pour trois concerts à Manchester, Birmingham puis Londres. Nous avons pu assister à la date londonienne et constater que le rendez-vous a tenu toutes ses promesses !
Le talentueux Terry Linen, trop méconnu dans nos contrées, se présente le premier sur la scène de l’Apollo Hammersmith et donne tout de suite le ton avec "Break Every Chain", chant chrétien qui laisse entendre tout le potentiel de la voix du chanteur. Entre reprises bien senties ("My Love Is Your Love" de Whitney Houston, "The Storm Is Over" et "The World’s Greatest" de R. Kelly) et morceaux bien à lui ("Call On A Friend"), l’artiste maîtrise son passage malheureusement trop court puisqu'il quitte la scène au bout d’une dizaine de minutes. C’est le jeu, et la liste d’artistes attendus est encore longue. Romain Virgo arrive rapidement sur "Wanna Go Home". "Love Doctor" fait son petit effet puis suivent "Rich In Love", sa reprise du hit "Stay With Me", et "Everlasting Love" sur lequel il offre un medley des big tunes de Chronixx et Tarrus Riley sur le même riddim avant de quitter la scène.
Les artistes présents ce soir se produisent pour le troisième soir d'affilée et seront pourtant tous irréprochables vocalement ! Aussi, s'ils n’auront pas eu besoin de beaucoup d’efforts pour respecter le thème de la fête des amoureux au vu de leurs répertoires respectifs, les suivants en rajouteront tout de même une couche avec des reprises de classiques mielleux, issus de la musique américaine pour la plupart. Chris Martin offrira ainsi peu de son propre répertoire. Il entre sur "Paper Loving" et passe rapidement en mode reprises : "Let Her Go" de Passenger, "If I Were A Carpenter", "Sexual Feeling" de Marvin Gaye … Il finira en célébrant un autre type d’amour, celui pour les parents, avec ses sublimes titres "Mama" et "Just Like You".
Après un rapide changement de plateau, l’infatigable Johnny Osbourne investit la scène et ravit le public avec ses classiques "On The Right Track", "No Ice Cream Love" qui prend évidemment un énorme forward, "Give A Little Love", ou encore "Truth And Rights" sur lequel le pull-up est obligatoire… Mais l’artiste le plus attendu ce soir, c’était sans conteste Freddie McGregor. S’il est trop peu reconnu en France, le public anglais le connait bien comme une légende. Avec plusieurs hits qui ont cartonné dans les charts lors de leur sortie, c’est au Royaume-Uni que le chanteur a bâti une partie de sa carrière et il sera accueilli comme il se doit par un public chaleureux qui reprendra en chœur tous ses morceaux. Comme toujours impeccable et majestueux dans son costume, Freddie lâche classique sur classique et les massives se régalent : "I See It In You", "If You Wanna Go", "Africa Here I Come", "To Be Poor Is A Crime", "Push Come To Shove", "Can’t Stop Loving You", "Big Ship"… Il passe lui aussi en revue quelques classiques américains avant de repiocher dans son propre catalogue pour un "I Was Born A Winner" juste magique. Il reprend ensuite comme à son habitude "Here I Come" et "Revolution" de son ami Dennis Brown, puis offre pour cette occasion toute spéciale "Take My Hands" de John Holt. "Just Dont Want To Be Lonely" ravit encore les amoureux avant de conclure sur un ska.
Il rappelle enfin tous les artistes de la soirée qui se partageront la vedette pour le dernier morceau, l’inévitable "One Love" de Bob. Un très beau tableau qui vient mettre un point final à un concert parfait. Big Up TBH Events & Shiloh PR !
concert Roots 4
