Anthony B. @ Paris & Toulouse
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Anthony B. @ Paris & Toulouse

Anthony B. célébrait cette année ses 20 ans de carrière lors d'une tournée européenne qui marquait son retour sur nos terres avec un backing-band jamaïcain, le Bornfire Band. Il était de passage à Toulouse le 12 mai et à Paris le 15 mai dernier. Retour sur ces deux concerts en texte et en images...

Paris, La Maroquinerie, 15 mai 2015

Si Anthony B. n’avait pas eu le droit à une date parisienne lors de sa tournée française à l’automne dernier, c’était pour mieux nous donner rendez-vous ce 15 mai à La Maroquinerie. Le rendez-vous était bien attendu : la salle affiche complet.  Le public devra se montrer patient, Anthony B. n’est pas venu seul. Jah Clarity puis Kool Johnny Kool se chargent de la première partie, avec des voix mal assurées mais une énergie qui convaincra tout de même.





Anthony B. fait une entrée triomphale sur Higher Meditation. Le Fire Man est en pleine forme et son plaisir à être sur scène est toujours aussi évident. Les big tunes s’enchaînent tranquillement, l’artiste prend son temps, soutenu par deux choristes qui interviennent juste ce qu’il faut, et on savoure chaque morceau : Freedom Fighter, Water Pumpee, Reggae Gone Pon Top, Whip Dem Jah Jah





Sa reprise de John Lennon Imagine a du mal à prendre, mais les paroles modifiées amusent le public, et quand la version part en reggae, la magie opère. Regain d’énergie sur le dancehall du toujours aussi efficace Real Warriors, qu’il entrecoupe avec le refrain de Nuh Bad Like Da Bwoy Ya qui sonne de façon bien plus redoutable que la version studio ! 





Les classiques continuent de s’enchaîner : Life Over Death, God Above Everything, Can’t Stop The Fire ou l’incontournable Raid The Barn, qui ne provoque étonnamment pas l’habituelle euphorie au sein du public, et sur lequel l’artiste quitte la scène. Le MC insiste auprès des massives pour l’aider à rappeler le Fire Man, mais ils se montrent dans l’ensemble bien timides. Anthony B. reviendra tout de même avec le gros rock de Time To Have Fun, qu’il qualifie de son propre aveu de "moment bizarre du show". Le message est tout de même clair et fort : on n’a qu’une seule vie et il faut en profiter.





"Who want di dancehall fi stop ?" L’énorme Police tombe à pic puisque c’est justement l’heure du couvre-feu de la salle. Anthony B. le sait et dérobera avec plaisir encore quelques minutes pour finir sur One Love.  On regrette juste le choix de la salle, dont l’acoustique n’est pas la mieux adaptée pour du reggae, et qui n’est peut-être pas à la hauteur d’une "date anniversaire", mais les massives auront assurément passé une belle soirée en compagnie d’un showman égal à lui-même et de ses classiques indémodables.

Toulouse, Connexion Live, 12 mai 2015





































 

Par Nounours ; Photos : Guiz, Roshanak & Chloé F
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