Le bras de fer entre les artistes jamaïcains et les associations de défense des gays et lesbiennes semblait s'appaiser ces derniers mois, jusqu'à ce que Queen Ifrica ait été pointée du doigt cet été après un discours jugé offensant envers la communauté homosexuelle. La reine du reggae a en effet été retirée de la programmation du Rastafest au Canada à la suite des pressions de la JAGLA (Jamaican Association of Gays and Lesbians Abroad) et ceci après être intervenue sur scène à propos de la "Anti-Sodomy Law", une loi jamaïcaine rendant la sodomie passible d'une peine de 10 ans d'emprisonnement, dont la modification est en débat dans le pays en ce moment. Lors de son passage au Grand Gala à Kingston le 6 août dernier, la chanteuse a interpellé la Premier Ministre jamaïcaine, présente ce soir-là, en lui demandant d'abandonner le projet de modification de cette loi. Elle en a également profité pour faire l'apologie de la force masculine et du mariage hétérosexuel...
Simple expression de son opinion selon Queen Ifrica, cette intervention est interprétée comme une attaque envers la communauté homosexuelle par d'autres. Cette affaire a en tout cas inspiré à Queen Ifrica un titre tout simplement intitulé "Freedom Of Speech" :