Mercredi 18 avril 2012. Carton plein pour Tarrus Riley au Cabaret sauvage : le concert de ce soir affiche complet.
La première partie est assurée par Dar-K, que nous avions déjà pu applaudir à plusieurs reprises et dont on ne se lasse pas : talent incontestable, styles variés, et excellente communication avec le public.
Aux alentours de 21 heures, les musiciens du Blak Soil Band s’installent et entament un magnifique medley, puis l’inimitable Dean Fraser et son cher saxo arrivent et envoûtent tout le monde d’entrée de jeu. 
Quelques minutes plus tard, la voix posée et assurée de Tarrus Riley se fait entendre. Il entame « Shaka Zulu pickney » depuis les coulisses avant de se présenter sur scène sur ce magnifique rythme nyabinghi, avec une belle présence des choristes sur le refrain. Cette entrée est juste magique.
Prés d’une heure et demie de concert suivra, et la prestation entière sera tout aussi excellente.
Les hits et les valeurs sûres tirées des albums précédents comme « She’s royal », « Stay with you », « Start a new », « Love’s contagious » , « Human Nature », et « Superman », et les bombes bien connues posées sur des séries comme « Trap setter » ou « Getty getty no wanty » auront mis tout le monde d’accord.
Par rapport aux dernières scènes françaises de l’artiste, nous avons pu grandement apprécier l’intégration dans le set de plusieurs titres dont le très lourd « Rebel » sur le Skateland Killer riddim, et, dans un style dancehall et sexy, « Come over » sur le Sex on the beach , le tout s’avérant terriblement efficace sur scène ! 
Un hommage sera également consacré à Gregory Isaacs, et la puissante reprise de « Front Door » présente sur la compilation We remember Gregory Isaacs entièrement produite par Dean Fraser, séduira le public.
Du côté du nouvel album, ceux qui trouvent l’acoustique ennuyeux n’ont qu’à bien se tenir, car ce Mecoustic est un vrai bijou (lire notre chronique ici), et Tarrus et les musiciens ont envoyé du lourd sur scène, notamment avec le très profond « Devil’s appetite ». 
Le temps fort du concert aura été sans surprise l’incontournable « Good Girl Gone Bad », avec l’arrivée surprise sur scène de Taïro avec sa reprise « Bonne weed ».
Le concert s’achève sur les coups de 22h30 et personne n’aura vu le temps passer tant le show était prenant !
Un petit rappel n’aurait pas été de trop, mais peut-on vraiment se plaindre quand on s’est vu offrir un show d’une telle qualité et d’un tel professionnalisme ?
Tarrus Riley mérite très largement sa place de leader sur la scène reggae actuelle.
Big up Mediacom pour ce concert, et rendez-vous le 1er mai pour une deuxième date parisienne exceptionnelle !
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